la traversée du temps
TITRE ORIGINAL : Toki wo kakeru shôjo
ANNÉE DE PRODUCTION : 2006
STUDIO : [MADHOUSE PRODUCTION]
GENRES : [AVENTURE] [FANTASTIQUE & MYTHE]
AUTEUR : [TSUTSUI YASUTAKA]
TYPE & DURÉE : 1 FILM 100 mins
Synopsis
Makoto est une lycéenne ordinaire qui accumule les catastrophes. Elle se réveille en retard, rate un examen surprise, manque de mettre le feu à l'établissement pendant le cours de cuisine, se fait écrabouiller par des garçons lors d'une bagarre. Mais le pire arrive quand elle rentre chez elle à vélo : dans la rue en pente, elle se rend compte qu'elle n'a plus de freins et qu'elle fonce droit sur la voie ferrée. Elle percute violemment la barrière de protection et se retrouve projetée sur le train qui arrive a grande vitesse… Mais bizarrement, Makoto se réveille à terre, un peu étonnée de se voir encore en vie. Elle va rendre visite a sa tante qui lui explique qu'elle aurait la capacité de voyager dans le temps…
Critiques
Il y a des œuvres que l’on veut voir absolument, car elles nous attirent rien que par une image, rien que par l’idée initiale dont elles sont faites. La Traversée du temps est un de ces films d’animation que je me suis languis de voir pendant plus d’une année, quand soudain une occasion s’est présentée à moi, me permettant de rentrer dans cet univers qui m’a tant interpelé.
Le temps… cet artefact immatériel mais qui possède une place primordiale dans nos vies est ici exploité dans un rythme à la fois doux et soutenu à certains moments. Mettant en scène Makoto, cette jeune fille si fraiche, dynamique et pleine de vie, l’auteur va nous montrer les conséquences possibles de l’utilisation abusive d’une remontée de temps. Aussi simple que de remonter une montre mais aussi dangereux que de jouer avec le feu…
Certes, avouons que ce film d’animation qui part d’une idée très intéressante, possède une pseudo lenteur en son milieu, mais cela ne dure qu’un cours instant grâce aux graphismes assez simples, qui amplifient le ton de légèreté de l’œuvre, et à cette héroïne tellement joviale. Véritable pilier du film de par son caractère, cette dernière pourrait être décrite comme un typhon de bonne humeur qui, tout en nous faisant partager sa vie, nous emmène dans les coulisses du temps avec son sourire, et parfois ses larmes, si communicatifs.
En clair, ma jauge de satisfaction, pour avoir vu ce film d’animation après tant d’attente, aura atteint quasiment son sommet. À la fin de La Traversée du temps, c’est nous‑mêmes qui finissons par perdre sa notion, nous demandant l’heure qu’il est, tellement nous avons été absorbés par l’œuvre. On aura finalement compris que le temps est une chose précieuse et difficilement gérable mais… qu’importe de l’apprivoiser, tant que nous restons, avec ceux que l’on aime, bien calés dans ses rouages.
